Welcome Vinyle forever

Welcome Vinyle forever

BIO & DISCOGRAPHIE


DELEGATION

delegation_232269.jpg

 

 

BIOGRAPHIE

 

Faisant partie des grands groupes anglais de funk, Delegation est un incontournable des années 70-80.

Riche d'une longue et brillante carrière, le groupe est aujourd'hui considéré comme une icône et une référence majeure, surtout grâce à des tubes comme « Heartache #9 » et « Oh honey ».

 
Présentation du groupe

Le groupe Delegation se forme en 1975 à Birmingham en Grande-Bretagne et compte alors à son bord Roddy Harris, Len Coley et Ricky Balley. En collaboration avec l'auteur-compositeur Ken Gold, Delegation commence par enregistrer des singles à succès mineur, à l'instar de « Where is the love (We used to know) » et « The promise of love ».

Après plusieurs essais non-fructueux, le groupe connaît le grand tournant de sa carrière en 1977, avec la sortie du tube « Oh honey » qui se place dans les Top Ten de plusieurs grands pays.

Fort du succès de ce single, Delegation sort l'année suivante l'album « The promise of love », qui s'écoulera à grande échelle. Les hits à succès tels que « Mr. Heartbreak » et « Someone oughta write a song » renforceront plus tard le succès de la formation musicale.

Peu avant la sortie en 1979 de leur deuxième album, intitulé « Eau de vie », Len Coley et Roddy Harris quittentDelegation et cèdent leurs places à Bruce Dunbar et Ray Patterson.

Le second opus du collectif connaît un énorme succès, grâce entre autres aux tubes « You and I », « Heartache #9 » et « Put a little love on me ».


La suite de l'histoire

Delegation enregistre en 1980 un album éponyme, qui se vendra moins que les précédents. Avec une célébrité qui diminue de jour en jour, Delegation tente de redécoller en 1982 avec l'album « Deuces high ». Le groupe reste alors célèbre en Europe, mais ne parvient plus à faire parler de lui aux States.

En 1984, c'est au tour de Bruce Dunbar de se défaire de la bande, pour laisser sa place à Kathy Bryant. Le groupe survit tant bien que mal pendant le reste de la décennie 1980, en sortant une poignée de singles et assurant quelques concerts peu importants.

Parmi les singles notables de cette époque, on cite « It's your turn » que l'on considère aujourd'hui comme un classique des années 80.

Au début des années 90, Delegation se sépare. En 1994, Ricky Bailey et Ken Gold fondent le label Eurojam Records, qui produira plusieurs compilations et best of des anciens tubes de Delegation.

Ricky Bailey reforme ensuite le groupe pour enregistrer en 1999 l'album « Encore », qui sera le dernier opus de leur carrière. Par la suite, Ricky Bailey continuera de se produire sur scène sous le nom de Delegation, avec plusieurs des musiciens des précédents tournées du collectif.
 
 

DISCOGRAPHIE 

Where Is The Love State 04/05/1977
You've Been Doing Me Wrong State 1977
Put A Little Love On Me Ariola 1979
Heartache No.9 Ariola 1980
You And I Ariola 1980
I Wantcha' Back Ariola 1981
In The Night Ariola 1981
What Took You So Long Ariola 1982
It's Your Turn CBS 1983
Thanks To You High Fashion 1985
Where's The Love 88 Zyx 1988
Where's The Love 90 ZYX 1990
Can't Let You Go ZYX 23/05/1995
 

10/06/2014
0 Poster un commentaire

SHALAMAR

Shalamar.png

BIOGRAPHIE SHALAMAR

Shalamar est un groupe de funk, pop, soul, disco américain formé aux Etats-Unis en 1977. Il a été créé par un agent de l'émission télévisée américaine Soul Train nommé Dick Griffey.


A sa naissance, le groupe est composé de grands danseurs de renom qui ont inspiré Michael Jackson au moonwalk et introduit le body-popping au Royaume-Uni.

Leur Chanson la plus célèbre s'intitule « The second time around » et leur album le plus vendu « Friends ».
 
La première formation et le succès de « The second time around »

Au début, Shalamar est constitué de Jeffrey DanielHoward Hewett et Jody Watley.

Jeffrey Daniel est né le 24 Août 1955, à Los Angeles, Etats-Unis. A la fois, chanteur, musicien, danseur et chorégraphe, il est l'un des initiateurs du moonwalk dans l'émission télévisée Soul Train et Michael Jackson était l'un de ses grands fans.

Howard Hewett, lui est né le 1er octobre 1955 dans l'Ohio, et y a grandi avant de venir vivre à Los Angeles. Il y fera la rencontre d'une danseuse de Soul Train qui le met en contact avec les futurs membres de Shalamar.

Jody Watley quant à elle, est née le 30 janvier 1959 à Chicago. Influencée par la légendaire Diana Ross , elle fait ses débuts dans l'émission Soul Train à l'âge de 14 ans.

Soul Train constitue alors leur point de rencontre et les trois futurs membres du groupe vont bientôt former Shalamar.

Le premier hit du groupe inclus dans leur premier album « Uptown festival » date de 1977 où Dick Griffey rassembleJeffrey Daniel, Jody Watley et Howard Hewett autour de son projet musical.

En 1979, ils travaillent avec le producteur Leon Sylvers III et signe avec Solar records. Leur single « The second time around » de l'album en or « Big fun » est tout de suite un gros succès avec un million d'exemplaires vendus aux Etats-Unis et les meilleures places aux US R'n'B et US Pop charts.


« Friends » à l'origine du moonwalk et du body-popping

Au Royaume-Uni, le groupe cartonne au début des années 1980 avec des hits tels que « A night to remember » et « I can make you feel good ».

Leur album intitulé « Friends » a même battu les records de vente au pays de la reine Elisabeth. Leur vente a augmenté de façon spectaculaire suite à une démonstration de danse de Jeffrey Daniel dans le programme musical de la chaîne télévisée BBC Top of the Pops.

C'était la première fois que le moonwalk apparaissait à la télévision. Depuis, Shalamar est devenu un trio de danse de référence. Michael Jackson a même fait appel à Jeffrey Daniel pour l'aider à élaborer la chorégraphie de « Bad » et «Smooth criminal ».

A partir de là, les membres du groupe sont considérés comme des icônes de la mode et des tendances chorégraphiques des années 1970 et 1980. Ils ont même contribué à introduire le body-popping au Royaume-Uni.

Seulement, Jody Watley et Jeffrey Daniel décident de quitter le groupe après la réalisation de leur album « The Look» au printemps 1983. Désormais Delisa Davis et Micki Free deviennent membres de Shalamar.


Un hit, un grammy et les dernières réalisations

En 1984, ils arrivent au US Top 20 avec le hit « Dancing in the sheets », figurant sur la bande son du film Footloose.

Ils remportent également un grammy grâce à leur Chanson « Don't get stopped in Beverly Hills » en 1986. Mais cette année là, Howard Hewett se résout à poursuivre une carrière solo et se fait remplacer par Sydney Justin.

Le groupe s'évanouit alors dans une obscurité temporaire avant de passer à l'enregistrement de l'album « Circumstantial evidence » en 1987 qui, malheureusement est un échec total.

Les nouveaux membres du groupe ont essayé d'enchaîner avec une dernière tentative en 1990 en réalisant l'album «Wake up » avant de s'éclipser de la scène musicale en 1991.

Shalamar réapparaît en 2005 avec Howard Hewett, Jeffrey Daniel et la chanteuse Carolyn Griffey, fille de Dick Griffey.

Le trio figure sur l'émission télévisée anglaise « Hit me, baby, one more time ». Ils arrivent en finale au mois de mai de la même année avec leur plus grand hit « The second time around » mais se font vaincre par Shakin' Stevens interprète de « This ole house ».
 

Discographie

 

  • 1977 : Uptown Festival, (Soul Train /Capitol)
  • 1978 : Disco Gardens, (RCA)
  • 1979 : Big Fun, (Sequel / Solar)
  • 1980 : Three for love, (Capitol)
  • 1981 : Go for it, (Solar)
  • 1982 : Friends, (Solar)
  • 1982 : Greatest Hits, (Solar)
  • 1982 : Shalamar & The Whispers - Love for Love, (Solar)
  • 1983 : The Look, (Solar)
  • 1984 : Heartbreak, (Solar)
  • 1986 : The Greatest Hits, (Stylus)
  • 1987 : Circustantial Evidence, (Solar)
  • 1990 : Wake Up, (Solar)
  • 1990 : Greatest Hits, (Unidisc)
  • 1992 : Here It Is: The Best of Shalamar, (MCA)
  • 1998 : The Greatest Hits Collection: A Night to..., (Spectrum)
  • 2002 : The Best of Shalamar: Ten Best Series, (EMI-Capitol)
  • 2002 : Big Fun / Three for Love (2 CD), (Castle)
  • 2003 : Greatest Hits, (Collectables)
  • 2004 : Anthology, (Solar)

10/06/2014
0 Poster un commentaire

IMAGINATION

9074468_orig.jpg

Biographie

Leee John (chant, claviers) est élevé à New York où il fait des chœurs pour les Delfonics et les Chairmen of the Board. Détecté par Trevor Horn, il rencontre Ashley Ingram (basse) lors d'une audition et ils forment ensemble le duo Fizz. De retour en Angleterre ils rencontrent Errol Kennedy, le batteur du groupe américain Midnight Express avec lequel ils vont créer le trio funk Imagination. Le nom Imagination est un hommage à l'une des plus célèbres chansons de John Lennon : Imagine.

Le premier album, Body Talk (1981), connaît un succès immédiat, et leur plus gros hit reste Just an illusion, classé no 2 au Royaume-Uni et au Top 10 un peu partout dans le monde (extrait de leur deuxième album, In the Heat of the Night 1982), Music and Lights, extraite du même album, également fait partie des tubes des années '80. En 1983, sortie de l'album Scandalous qui marquera le retrait du groupe. Cet album contient cependant Looking At MidnightNew Dimension etState of Love. Leee John prend un break en 1984 pour se consacrer à la comédie et à la télévision. Le groupe sort en fin d'année Thank You My Love qui aura un succès d'estime en Angleterre et en France. Les titres suivants, Found My GirlLast Days of Summeret Sunshine seront malheureusement un bide commercial. En 1986, Imagination accouche dans la douleur de l'album Trilogy qui devait s'appeler à l'origine The Key. La chanson ayant été retirée de l'album, c'est le slow Trilogy qui donnera son nom à l'album.

En 1987, le groupe s'exile aux États-Unis et s'entoure de producteurs de renom : Nick Martinelli, Preston Glass, Ron Kersey. Closer sort cette année-là et Instinctual deviendra un tube au niveau des clubs. À noter sur cet album, la participation du saxophoniste Kenny G sur la chanson The Last Time, premier single issue de l'album. Suivront I Know What Love IsInstinctual et Hold Me In Your Arms. C'est durant cette période qu'Errol Kennedy quitte le groupe. Il sera remplacé par Peter Royer. En 1989, le groupe réarrange ses tubes pour sortir l'album Like It Is. À l'issue de cet album, Ashley Ingram, l'âme musicale du groupe, s'en va et travaillera comme producteur de Des'ree entre autres.

L'album sorti en 1992, The Fascination Of The Physical reste anecdotique. À partir de cette date, le trio ne sortira plus que des compilations puis se séparera en 1995. Depuis, Leee John fait vivre l'âme du groupe en interprétant ses plus grands succès ; il a sorti en 2005 un album de jazz intitulé Feel My Soul unanimement salué par la presse spécialisée.

Ashley Ingram quant à lui est à présent propriétaire et fondateur de la « The A.I.S.M. Language Institute », une école de langue qui a pour but de fournir des systèmes d’éducation nécessaires pour les élèves en difficulté avec l’apprentissage des mots, de l’écoute et de la compréhension dans la langue anglaise.

 

Discographie

  • 1981 Body talk
  • 1982 In the heat of the night
  • 1983 Scandalous
  • 1983 Night dubbing (Remixes)
  • 1984 New Dimension (US)Idem 'scandalous' sauf State of Love et New Dimension Remixé
  • 1986 Trilogy
  • 1987 Closer
  • 1989 Like it is
  • 1992 The fascination of the physical (Édition Japon inclus Alone again & Fascination Full Version
  • 2011 The Fascination Of The PhysicalDeluxe Expanded Edition(2CD edition with bonus tracks)
  • 2011 Betcha By Golly Wow (feat. Leee John)

10/06/2014
0 Poster un commentaire

THE WHISPERS

The-Whispers.jpg

Biographie

Le groupe se forme en 1964 autour des jumeaux Walter et Scotty Scott et de Gordy Harmon, Marcus Hutson et Nicholas Caldwell. En 1973 Harmon est remplacé par Leaveil Degree, ancien membre des Friends of Distinction.

Ils ont surtout connu le succès dans les années 1970 et 1980 durant lesquelles ils ont sorti de nombreux tubes comme And the Beat Goes OnRock SteadyTonight ou Lady.

 

Discographie

  • 1973 : Planets of Life - Castle Records
  • 1974 : Bingo - Janus Records
  • 1976 : One for the Money - Soul Train
  • 1976 : The Whispers - Soul Train
  • 1977 : Open up Your Love - Soul Train
  • 1978 : Headlights - Solar Records
  • 1979 : Happy Holidays to You - CBS
  • 1979 : Whisper in Your Ear - Solar
  • 1979 : And The Beat Goes On
  • 1980 : The Whispers - Solar
  • 1981 : Imagination (en) - Solar
  • 1981 : Love Is Where You Find It - Sequel
  • 1981 : This Kind of Lovin' - Solar
  • 1983 : Love for Love - Capitol Records
  • 1984 : So Good - Solar
  • 1985 : Happy holidays to you - Solar
  • 1987 : Just Gets Better with Time - Solar
  • 1989 : Vintage Whispers - Solar
  • 1990 : More of the Night - Capitol
  • 1990 : In the Mood - Solar
  • 1991 : Somebody Loves You - Quicksilver
  • 1993 : Dr. Love - Quicksilver
  • 1994 : Beat Goes On - Unidisc
  • 1994 : Christmas Moments - Capitol
  • 1995 : Toast to the Ladies - Capitol
  • 1996 : The Whispers - Sequel
  • 1997 : Songbook, Vol. 1: The Songs of Babyface - Interscope Records
  • 2006 : For Your Ears Only
  • 2009 : Thankful

10/06/2014
0 Poster un commentaire

EVELYN "CHAMPAGNE"KING

ECK2010SIDEVIEWPRESS.JPG

Biographie

Née dans le Bronx en 1960, Evelyn King a été découverte selon la légende à dix-sept ans, alors qu'elle remplaçait sa sœur, femme de ménage aux studios Sigma Sound de Philadelphie. Elle y chantait «A change is gonna come» quand le chanteur T. Life l'a entendue.

T. Life devient son premier réalisateur artistique et lui réalise ses albums des années disco. King a explosé en 1978 avec le grand classique pop, disco et R'n'B «Shame» (nº8 disco, nº9 pop et nº7 R&B, paru fin 1977), qui a durablement impressionné les critiques et le public. Cet excellent simple d'or et un des premiers 12” singles du marché à être vendu en masse a été suivi d'un autre, moins brillant cependant, «I don't know if it's right», simple d'or lui aussi (nº25 disco, nº7 R&B, nº23 pop). Les deux titres sont extraits du disque d'or Smooth talk (nº* R&B et nº14 pop), où ils sont disponibles en versions courtes.

Début 1979 elle participe à Disco spectacular, un album sans intérêt des artistes RCA mettant Hair au goût du jour disco.

En 1979, King publie Music box, autre disque d'or, d'où sont tirées «Music box» (nº14 R&B, nº78 disco, nº75 pop) et «Out there» (nº34 R&B) remixés pour des maxis (le second avec une version longue de «Make up your mind» en face 2). Un autre titre assez bon est «Steppin' out», séparée en deux parties sur l’album. L’album se classe nº12 R&B et nº35 pop.

De cette époque des réalisations de T. Life, le meilleur reste «Shame» avec une mention spéciale pour les belles harmonies et les petits rugissements de la version intégrale de «Music box». Le reste est un R&B discoïsé daté et moyennement intéressant, tout comme son troisième album avec T. Life, intitulé Call on me (nº58 R&B et nº124 pop, 1980). Le simple qui en est tiré est «Let's get funky tonight» (nº12 disco, nº34 R&B). L’album était à l’origine sorti sous le nom de Sweet delight mais il avait été retiré du commerce et quatre chansons (dont la chanson-titre) avait été remplacées par quatre autres sur Call on me.

Au début des années 1980, elle abandonne son surnom de «Champagne» le temps de deux disques réalisés par la troïka Morrie Brown, Paul Laurence III et Kashif. Malgré le caractère très inégal de ces deux albums, on retiendra quelques réussites, parmi lesquels les fameux «I'm in love» et «Love come down», qui restent comme des références dans la discographie de Evelyn King, dans les productions de Kashif (par ailleurs producteur de Melba Moore), et pour la funk du début des années 1980 en général.

Le premier album, I'm in love, contient «I'm in love», nº1 dance et R&B (nº40 pop) et «If you want my lovin'» (classé nº1 dance avec le précédent). Quatre titres sont réalisés par Willie Lester et Rodney Brown. Cet album se vend mieux que le précédent et on peut même parler –déjà- d’un come-back : nº6 R&B et nº28 pop. La ballade «Don’t hide our love» se classe elle nº28 R&B et le simple «Spirit of the dancer» disponible en maxi nº54 dance.

En 1982 elle lance Get loose avec le nº1 dance et R&B (nº17 pop) «Love come down» et le nº2 R&B (nº49 pop) «Betcha she don't love you». Ce disque est un peu meilleur que le précédent avec en particulier «Get loose» (nº61 R&B) et «Back to love». Les réalisateurs artistiques ont cependant le défaut de ne pas exploiter la voix d'Evelyn King et de lui font ânonner des chansons à l'écriture passe-partout. L’album se classe nº1 R&B et nº27 pop. En 1982 elle chante aussi la balladette «Can we be friends» avec Michael Wycoff sur son album Love conquers all.

Pour 1983, elle redevient «Champagne» avec le moins bon album Face to face (nº24 R&B et nº91 pop). Il contient néanmoins l'excellent pompe à pétrole «Shake down» (nº12 R&B), remixé par Tony Humphries sur l'album. Sur le 12” single on trouve un remix de John Morales et Sergio Munzibai avec en face 2 un dub. Ce remix à la durée identique à la version lp consiste simplement en un rajout de petits bruits synthétiques non essentiels. Le reste de l'album est cependant bien pâle même l'autre simple, «Action», remixé par Nikki Martinelli sur le lp (nº13 dance, nº16 R&B et nº75 pop). Cinq chansons sont réalisées par Leon Sylvers III et les quatre restantes par le désastreux Andre Cymone, y compris la chanson-titre (en remix de Jonathan Fearing sur le lp) et le simple «Teenager».

Son album de 1984, So romantic, est sûrement un de ses meilleurs, avec un travail vocal enfin à la hauteur des espérances (nº38 R&B). Elle se fait magistralement réaliser par Hawk («Just for the night», nº16 R&B, «’Till midnight», nº57 R&B), The System («I'm so romantic»), Jimmy Douglass («Out of control» nº14 dance et nº54 R&B, «Talking in my sleep») et enfin Clif Magness et Glen Ballard (le bon «Give me one reason»). Elle se met aussi pour la première fois à l'écriture de chansons, ce qui donne la meilleure chanson de l'album, «Talking in my sleep», qu'elle a coécrite. Tout aussi réussie, «Just for the night» où sa voix fait montre de toute sa chaleur. «Out of control» donne lieu à un très bon remix de Jonathan Fearing avec en face 2 du 12” un excellent «vocal dub». En complément du disque, on peut acheter des coupes... à champagne bien sûr, avec le monogramme ECK.

Son disque de 1985, A long time coming (A change is gonna come), quoique globalement moins marquant, contient néanmoins quelques perles réalisées par Allen George et Fred McFairlane, comme le hit sympathique «Your personal touch» (nº5 dance deux semaines dans le classement «club play», nº48 dance dans le classement des ventes de maxis, nº9 R&B et nº86 pop). Elle y retrouve T. Life mais aussi Hawk qui lui réalise «A change is gonna come». Le moyen «High horse» est remixé par David Todd et Bruce Weeden pour le 12” single avec en face 2 un inédit agréable «Take a chance». «High horse» est nº19 R&B et son remix nº12 dance (club play) et nº49 en vente de maxis. «Slow down» est remixé de manière intéressante par Mark Berry avec en face 2 deux dubs, dont un vocal (nº81 R&B). L’album est nº38 R&B.

Après ce dernier album chez RCA et «Give it up» (extrait du film Fright night de 1985), elle passe chez EMI-Manhattan et sort Flirt en 1988 (nº20 R&B et nº192 pop). Le simple homonyme est nº3 R&B et son remix nº 38 dance au classement des ventes de maxis (sept remixes sans génie mais efficaces de Dave Ervin), suivi de «Kisses don't lie», nº17 R&B et de «Hold on to what you've got», nº8 R&B et nº24 dance (ventes de maxis) grâce à des remixes de Cole et Clivillés. Les meilleurs titres ne sont cependant pas les hits réalisés par Leon Sylvers ou Ron Kersey et Alex Brown (pour «Kisses don't lie»), mais le fait de réalisateurs artistiques quasi-inconnus : Teneen Ali pour «You can turn me on», puis Evan Rodgers et Carl Sturken pour «When your heart says yes». «You can turn me on» est un bon funk saccadé et pompe à pétrole, tout à fait dans la tradition de la chanteuse. «When your heart says yes», est par contre un titree dont le rythme entrechoqué contraste avec la mélodie, plus enveloppante.

1989 est l'année de The girl next door dont le hit est l'excellent «Day to day», perle néo-disco de 7:50, réalisée par Marshall Jefferson et Ten City. Le joli slow «Cross your mind», réalisé par David Cochrane et Diane Quander qui l'ont écrit, est aussi édité en simple, après une énième réalisation artistique de Leon Sylvers sans intérêt, «Footsteps in the dark». Il faut cependant rendre justice à ce réalisateur artistique d'avoir réalisé un des meilleurs titres de toute la carrière de King, le plombé «Do right», superbe de rythme et de tension. Et enfin elle retrouve son timbre naturellement grave come dans «Shame», sans aplanir le côté râpeux de sa voix comme elle l'avait trop souvent fait auparavant.

En 1992 «Shame» est remixé par Enzo Bertoni et le groupe Altern 8 sort sa propre version samplant King. En 1995, «Shame» est remixé par Tommy Faragher et est disponible sur l'album I'll keep a light on, un album d'où surnagent quelques très bons titres comme le simple «I think about you», «Sweet funky thing» (réalisé par Faragher et Lottie Golden) ou «Hold tight». Comme souvent les réalisateurs artistiques ne sont pas de grandes figures commerciales : Zach Harman et Christopher Troy pour «I think about you» et Laney Stewart et Tony Hanes pour «Hold tight». «I think about you» est accompagné de quatre remixes sur le simple -dont le très efficace «Rockstone dub»- et de deux remixes supplémentaires de «Shame» sur le vinyl promotionnel (un dub de David Morales et un remix lent dit «Low down»). Ce qui sauve l'album I'll keep a light en est la voix que King ne standardise plus et dont elle laisse épanouir toute la personnalité. En 1996 elle chante le bon «One more time» sorti sous le nom de Divas of color featuring Evelyn «Champagne» King. Des remixes sortent cette même année suivis d'autres en 1997.

Sa maison RCA a sorti une compilation de près de 70 minutes de ses hits de 1977 à 1985, The best of Evelyn «Champagne» King, contenant 16 titres : ce sont malheureusement souvent des versions courtes, à part «Shame», «I don't know if it's right» et «Shake down» (les deux premières en version longue). Elle se rachète partiellement en 1993 avec Love come down, the best of Evelyn «Champagne» King où «I'm in love» et «Love come down» sont dans leur version complète. Parmi les 15 titres on retrouve aussi «Give me one reason». Sur le volume 19 de Best of 12” gold on retrouve «Shame» dans sa version intégrale ainsi que sur une réédition «12” gold» comme face 2 de «Love come down». Un autre simple réunit le peu mémorable «I'm in love» et le meilleur car plus léger «Your personal touch».

 

Discographie

  • Smooth Talk (1977)
  • Music Box (1979)
  • Call On Me (1980)
  • I'm In Love (1981)
  • Get Loose (1982)
  • Face to Face (1983)
  • So Romantic (1984)
  • A Long Time Coming (A Change is Gonna Come) (1985)
  • Flirt (1988)
  • Girl Next Door (1989)
  • I'll Keep a Light On (1995)
  • Open Book (2008)

10/06/2014
0 Poster un commentaire

THE DRAMATICS

the-dramatics.jpg

Biographie

Les Dramatics l'origine formé en 1964, l'enregistrement de la dynamique en 1965. Leur première sortie en 1965 était intitulé «Bingo» et la face B est intitulé «Somewhere». Il a été enregistré pour "Wingate" dossier l'étiquette de la fin Ed Wingate, une division de Golden World Records à Detroit, Michigan. Wingate a changé le nom du groupe a eu une mauvaise impression a été appelé la dynamique à The Dramatics en 1966 pour la deuxième sortie du groupe: "Inky Dinky Wang Dang Doo", la face B était intitulée: "Baby I Need You", également sorti sur le label Wingate Records. En 1967, Motown avait absorbé la totalité de l'opération d'or World Records, y compris leur publication: Myto Musique IMC, Le Monde d'or , Ric Tic et étiquettes Wingate record, ainsi que des artistes d'enregistrement. Les Dramatics déplacé aux dossiers de sport où ils ont recueilli leur premier mineur hit single , "All Because of You".

Les Dramatics signé à Stax-Volt Records en 1968. Toutefois, le groupe n'a pas percer jusqu'à leur 1971 unique , "de Whatcha See est de Whatcha Get», qui ont fait irruption dans le Top 10 du Billboard Hot 100 , culminant à # 9. [ 1 ] Leur premier million vente disque "de Whatcha See est de Whatcha Get" a été décerné disque d'or statut par la RIAA en Décembre 1971. [ 1 ]

Leurs membres étaient à cette époque Ron Banks (qui est mort d'une crise cardiaque le 4 Mars 2010, à l'âge de 58), [ 2 ] William "Wee Gee" Howard (qui est décédé d'une crise cardiaque le 22 Février 2000, à l'âge de 49), Elbert Wilkins (qui est décédé d'une crise cardiaque le 13 Décembre 1992, à l'âge de 45), Willie Ford, Larry Demps et le claviériste James Mack Brown (décédé le 28 Novembre 2008, à la âge de 58 ans). Peu de temps après le succès de leur premier album , Howard et Wilkins ont quitté le groupe. Ils ont été remplacés par Larry James "LJ" Reynolds et Leonard "Lenny" Mayes. Dans les années 1970, le groupe est apparu sur Soul Train et a continué à produire des succès, y compris le n ° 1 R & B hit, " In the Rain "," Toast à la Fool "," Me and Mrs Jones "(à l'origine par Billy Paul), «Je vais par les étoiles dans vos yeux» et «Be My Girl». "Sous la pluie" aussi vendu plus d'un million d'exemplaires, et a reçu un disque d'or . [ 1 ] Beaucoup des chansons des Dramatics ont été écrits par Tony Hester, un Detroit scénariste / producteur qui a été abattu dans un vol de rue en 1980 .

En attendant, Howard et Wilkins ont formé un groupe dissident Dramatics, et sont venus avec un mineur R & B hit, "Pas de rabais sur l'amour." Pour se distinguer de ce groupe, le groupe de base se surnommé temporairement «banques Ron et les Dramatics».Howard est finalement revenu au groupe pour deux albums, Somewhere in Time: A la Réunion dramatique et état ​​d'esprit positif , avant de repartir.

Les Dramatics aussi étaient invités sur le Snoop Doggy Dogg chanson, "Doggy Dogg World". La chanson est apparue sur 1993 premier album de Snoop, Doggystyle . En 2002, The Dramatics apparu sur le sixième album studio de Snoop Dogg charge tha coût pour être tha boss sur la chanson "Ballin '", produit par Battlecat. citation nécessaire ]

Le groupe poursuit sa tournée et se compose de Reynolds, Ford, Winzell Kelly et Michael Brock, qui a remplacé Mayes (mort de présentement un cancer du poumon , le 8 Novembre 2004, à l'âge de 53).

Les Dramatics sont également mentionnés dans le livre La Alger Motel incident par John Hersey ( ISBN 0-8018-5777-5 ). Ils ont été logés à Alger Motel, suite à une exécution au Fox Theatre de Detroit, au cours d'une assassiner présumé par les membres du Service de police de Detroit , qui était l'un des incidents qui ont déclenché la Detroit émeutes de 1967.

Les Dramatics "de Whatcha See est de Whatcha Get" est apparu dans le documentaire 2003 8 Roues & Some Soul Brotha Musique , dans le documentaire 2005 dimanche pilote , ainsi que les films , Wattstax et Darktown Strutters , et 2007 Petey Greene biopic ,Talk To moi . Les Dramatics ont été officiellement intronisé au Music Hall de R & B de la renommée à l'Université de Cleveland État Waetejen Auditorium de l 'le samedi 17 Août 2013.

Discographie

 

10/06/2014
0 Poster un commentaire

KOOL AND THE GANG

KoolGang.png

Les débuts et l'ascension (1964-1978): aux confluences du jazz et du funk

L'histoire de Kool and The Gang commence en 1964, à Jersey City, lorsque les frères Robert et Ronald Bell fondent avec quelques amis d'enfance et de lycée (Dennis Thomas, Charles Smith, George Brown, Robert Spike Mickens et plus tard Ricky Westfield) un groupe de jazz appelé The Jazziacs. Le père des frères Bell est un boxeur professionnel, grand amateur de jazz et ami du légendaire pianiste Thelonious Monk mais aussi de Miles Davis (passionné de boxe), qui vient souvent lui rendre visite afin d'avoir des conseils technique sur la boxe. Aussi, les frères Bell et leur amis côtoieront, dès l'adolescence des grandes figures du jazz telles queMcCoy Tyner (qui proposera à Ronald Bell de rejoindre sa formation, voyant en lui un digne héritier de John Coltrane), Bud PowellJohn Lewis ou Pharoah Sanders (dont ils assureront les premières parties dès leur début), outre ceux cités précédemment1.

The Jazziacs, qui devient plus tard The Monikers, Soul Town Review (à l'époque où la formation accompagne entre autres les Temptations ou les Four Tops), The New Dimensions puis Kool and the Flames (en hommage aux Famous Flames de James Brown) se fait rapidement connaître sur la scène new-yorkaise, dans Greenwich Village et au célèbre Apollo Theater de Harlem où ils jouent très fréquemment. Le groupe est alors constitué de Robert « Kool » Bell à la basse, Ronald "Khalis" Bell aux saxophones ténor, soprano et au clavier, Dennis « DT » Thomas au saxophone alto, à la flûte traversière et aux percussions, Georges "Funky" Brown à la batterie, Robert « Spike » Mickens à la trompette, et Claydes "Charles" Smith à la guitare. Influencés principalement par le jazz, le blues et les artistes qu'ils côtoient dès leur adolescence mais également par la soul de Motown ou de James Brown (dont ils sont contemporains) ils développent, naturellement, un style unique à l'intersection de toutes ces influences et qu'ils qualifieront de "jazz-funk"(dont ils seront parmi les grands contributeurs).

En 1969, le producteur Gene Redd les remarque et il leur propose un contrat d'enregistrement sur son label Redd Coach Records (qui deviendra plus tard le célèbre label De Lite Records). Afin d'éviter toute confusion avec les Famous Flames de James Brown, le groupe accepte de signer mais en changeant de nom : ils s'appelleront désormais Kool and the Gang (nom né d'une confusion un soir de 1969, dans un club, où le programmateur les présente par erreur comme tel. Avec l'humour qui les caractérise, ils adopteront définitivement ce nom).

James Brown les cite comme une référence : « They're the second-baddest out there...They make such bad records that you got to be careful when you play a new tape on the way home from the record store. Their groove is so strong you could wreck »2. Le guitariste de jazz Grant Green reprend même un titre issu de leur premier album Let the music take your mind.

Si leurs premiers albums très jazzys, avec des titres comme Who's Gonna Take the Weight ou Chocolate Buttermilk, obtiennent un succès honorable, il leur faudra attendre la sortie de l'album Wild & Peaceful en 1973 pour connaître les premiers succès commerciaux avec des morceaux emblématiques tels que Funky StuffHollywood Swinging ou encore Jungle Boogie (repris en 1994 dans la bande originale du film Pulp Fiction). Entre 1969 et 1978, Kool and The Gang est reconnu comme étant l'un des groupes les plus créatifs et influent de la scène jazz-funk. Et, c'est véritablement sur scène que le groupe atteint tout sa plénitude, par la qualité de ses musiciens et de sa section de cuivre qui, à l'instar de celle d'Earth, Wind and Fire ou de Tower of Power, jouit d'une solide réputation.

En 1977, le tromboniste Clifford Adams, musicien de jazz et session man renommé rejoint le groupe (dont il est toujours membre). En 1981, à l'occasion de l'enregistrement de l'album Something Special, Kool and the Gang accueille en son sein deux autres grands musiciens, le trompettiste Michael Ray (Sun Ra Akestra, etc...) et le jeune prodige des claviers Curtis Fitzgerald Williams.

Du Jazz-funk, au Disco puis au pop-funk: la consécration

À la fin des années 1970, le disco bat son plein et de nombreux groupes de funk se tournent vers une musique plus pop pour toucher un public plus large.

En 1978, Ronald-Khalis-Bell organise une audition pour recruter un chanteur. Sur la recommandation du producteur Eumir Deodato et du propriétaire d'un studio d'enregistrement, Charlie Conrad, James JT Taylor, un instituteur du New Jersey et chanteur habitué des clubs, est le premier à être auditionné .Khalis joue quelques notes de piano et il est stupéfait lorsqu'il entend Taylor chanter. Il l'engage sur le champ.

Parallèlement, au début des années 1970 le groupe rencontre le musicien/ arrangeur Eumir Deodato, qui est également un producteur très respecté dans le milieu (il a, entre autres, repris la musique du film 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick- extraite d'une composition de Richard Strauss - et écrit une multitude d'arrangements pour de nombreux artistes dont Frank SinatraRoberta Flack ou Björk, pour ne citer que ceux-là). Fort de leurs expériences respectives et animés par une passion commune : le jazz, ils décident de s'associer. Commence alors une collaboration qui durera 10 ans et donnera 4 albums : Ladies Night (1979), Celebration (1980), Something Special (1981) et As one (1982). De cette époque, Deodato déclarera, lors d'une interview accordée au magazineWaxpoetics en 2003 : « ...pour moi, ce fut merveilleux de travailler avec eux (Kool & the Gang), c'était un plaisir, ... c'était Kool and the Gang,... » (Waxpoetics no 7 page 60).

La voix et le charisme de JT Taylor alliés à l'ingénieuse efficacité des coproductions Kool and the Gang/ Deodato donneront rapidement leurs fruits. Nombre de leurs titres vont dès lors devenir des tubes internationaux.

Les années 1980 sont les années de gloire du groupe qui collectionne les titres en tête des charts : Ladies Night (1979), Too Hot (1979), Celebration (1980), Jones vs Jones (1980), Get Down on It (1981), Take My Heart (1981), Let's Go Dancing (1982), Joanna(1983), Tonight (1983), Straight Ahead (1983), Cherish (1985) ou encore Fresh (1984), Emergency (1984), Victory (1986) et Stone Love (1986).

Le titre Celebration (2 millions de copies vendues aux États-Unis) est même choisi comme hymne de bienvenue lors du retour aux États-Unis des otages d'Iran. Les prestations scéniques du groupe sont de véritables shows, mêlant une musique savamment orchestrée à de la virtuosité instrumentale, des chorégraphies très élaborées et faisant salle comble.

La fin des années 80 et les années 90 : une influence et une empreinte durable

Fin 1987, James Taylor décide de s'orienter vers une carrière solo. Ils se séparent de façon amicale. Entre 1989 et 1993, Taylor sort quatre albums solos : Master of The Game (coproduit par Eumir Deodato) (1989), Feel The Need (1991),Baby, I'm Back (coproduit par Ronald-Khalis-Bell) (1993). Il obtient des succès honorables (aux États-Unis et en Angleterre) avec des titres tels que Sister Rosa (1989), 8 Days A Week (1989), ou Long Hot Summer Night (1991).

De leur côté, les membres restants de Kool and The Gang remplacent Taylor par trois vocalistes : Skip Martin (membre des Dazz Band et également trompettiste), Odeen Mays (également aux claviers) et Shawn Mc Quiler (également guitariste) (le chanteur Gary Brown ne sera présent que sur quelques titres studios de l'album Greatest Hits and more en 1988). Mais le public étant habitué à la voix et à l'image de Taylor, les albums Sweat (1989) et Unite (1993) ne percent pas dans les hit-parades. Cependant, le groupe organise des tournées dès le début des années 1990 avec cette formation. Celles-ci sont un triomphe en Europe et en Asie. Très régulièrement en tournée dans le monde (environ une centaine de dates par an, quasiment sans interruption depuis 1972) Kool and the Gang a enregistré de nombreux DVD live, notamment en 2000 : Live at the House of Blues (enregistré à Chicago).

En 1995, le public réclame JT Taylor. Et, pour relancer la carrière de chacun mais aussi par désir artistique, Taylor réintègre le groupe : ils enregistrent l'album State of Affairs (1996), dans lequel le groupe aborde des thèmes à connotation sociale (mais sa diffusion reste restreinte). Il s'ensuit alors une longue tournée internationale de 3 ans qui s'achèvera en mars 1999 (dont est issue un DVD live enregistré à la Jamaïque).

Les DJs vont remixer Celebration et Get Down On It deux titres qui vont retrouver le sommet des charts anglais.

Parallèlement, à partir de 1996, la plupart de leurs albums des années 1970 sont réédités en format CD, faisant ainsi redécouvrir à une nouvelle génération leur période jazz-funk. Le jeune jazzman de Chicago Brian Culbertson reprend d'ailleurs un de leurs titresHollywood Swinging sur son album Bringing back the Funk en 2008 (produit par Maurice White d'Earth, Wind and Fire).

À ce jour, Kool and the Gang est, avec James Brown, le groupe le plus samplé, y compris par des artistes de renommée internationale tel que les Beastie Boys (en 1989 sur Hey Ladies ou en 1992 sur Professor Booty), Madonna (en 1992 sur Erotica) ou Janet Jackson (en 1994 sur You Want This). On peut également entendre un sample d'un de leur morceau : Jungle jazz, sur le tube de MARRS Pump Up the Volume (1987), ou de N.T. sur It Ain't Hard To Tell de Nas en 1994.

À nouveau, Taylor quitte le groupe pour se réinvestir dans sa carrière solo.

En 1999, à la demande du producteur japonais Takamoto Nozawa, il accepte de participer à l'album Smappies II, en compagnie de la crème des musiciens de jazz new-yorkais, sur le titre Feeling of Beginning, produit pour la firme JVC et enregistré à New York. Son interprétation sur ce titre révèle son aisance aussi bien dans un répertoire funk que jazz.

En 2000, il sort l'album A Brand New me dont les arrangements vocaux et la production sont salués par la critique mais dont seuls les singles Sex On The Beach et How connaîtront un succès honorable.

En 2000, le groupe sort un CD single remixé par Eiffel 65 de leur célèbre titre Get Down on It.

La période contemporaine

Qualifié de véritable légende vivante de la "Great Black music" (la prestigieuse Rhythm and Blues Foundation, à l'occasion de ses 20 ans, les a honoré d'un Pionneer Award en 20083), le groupe se compose aujourd'hui de 11 membres (Robert-Kool-Bell, Ronald-Khalis-Bell, George Brown, Dennis -DeeTee-Thomas, Curtis Williams, Clifford Adams, Michael Ray, Larry Gittens, Tim Horton, Amir Bayyan, Shawn Mc Quiller et Jirmad Gordon) dont quatre membres fondateurs (depuis 45 ans).

Le guitariste, membre fondateur, Claydes « Charles » Smith, est décédé en juin 2006, des suites d'une longue maladie. Il avait cessé de tourner depuis janvier 2006. Kool and the Gang est en train de jouer sur scène avec l'orchestre symphonique du New Jersey au moment où ils apprennent son décès. Ils lui dédieront le concert4.

Au mois de novembre 2010, Kool and The Gang est encore en deuil. Robert "Spike" Mickens, trompettiste et membre fondateur décède. Il avait participé à l'histoire du groupe depuis le début, en 1964, à l'époque de The Jazziacs. Suite à une santé fragile, il avait cessé les tournées à partir de 1986.

Fidéle à sa réputation, et groupe de scène par essence, Kool and the Gang continue de réaliser des concerts à travers le monde, à guichets fermés (durant les années 2000, le groupe est passé de nombreuses fois par la France). En juin 2008, 20 000 spectateurs sont venus les acclamer au Festival de Montereau-Fault-Yonne. En décembre 2009, le groupe donne un concert gratuit (et pour lequel ils n'ont pas demandé de cachet) qualifié d'historique à La Havane à Cuba devant 260 000 spectateurs. À leur arrivée à Cuba, une foule immense les attend. Juste avant d'entrer sur scène, Robert Kool Bell aura quelques mots pour le peuple cubain : "nous sommes tout entier dévoués à la musique et nous venons à Cuba en tant que musiciens,... ce concert est celui de la fraternité et de l'union entre les peuples". Durant le concert, ils inviteront à jouer des musiciens locaux. Sur scène, la composition du groupe peut aller jusqu'à 14 membres ; ils alternent leurs morceaux jazzy des années 1970 avec leurs tubes des années 1980 et interprètent aussi des nouveaux titres.

En juillet 2007, le groupe a sorti l'album Still Kool (très favorablement accueilli par la critique spécialisée aux États-Unis5), qui alterne jazz, soul, funk, rock et r'n'b moderne mais qui restera très peu diffusé sur les ondes. À cette occasion, Ronald-Khalis-Bell déclarait, dans une interview accordé à l'AFP (Los Angeles) en juillet 2007 : « Beaucoup de gens souhaiteraient de nous, que nous fassions le même style de musique que nous faisions 20 ou 30 ans auparavant,... Mais, essayer de refaire ce que vous avez déjà fait, c'est très ennuyeux. Alors, c'est pourquoi nous avons fait un disque qui comporte un plus de "conscience"6. »

James JT Taylor continue à faire des concerts principalement aux États-Unis et devait réaliser un nouvel album courant 2009 (dont la parution a été reportée à l'automne 2011).

Dans un souci d'authenticité et de sincérité musicale, le groupe reste fidèle à ses racines et refuse de changer systématiquement de style dans le but de refléter la tendance du moment dans l'industrie musicale. À ce sujet, Ronald-Khalis-Bell déclarait en 2007 :« Nous avons essayé,...cela ne fonctionne pas. C'est un peu comme un poisson hors de son élément »6.

Kool and the Gang détient le record de longévité des groupes de R&B encore en activité, depuis 43 ans.

Le groupe a été honoré tout au long de sa carrière par de nombreuses récompenses, dont un Pionner Award, deux Grammy Awards et sept American Music Awards.

 

 

Discographie

 

Kool And The Gang (1969) Open Sesame (1976) Forever (1986)
Live At The Sex Machine(1971) The Force (1977)

Everything's Kool and The Gang:

Greatest Hits and More(1988)

Live At P.J's (1971) Everybody's Dancin' (1978) Sweat (1989)
Music Is The Message (1972) Ladies Night (1979) Unite (1993)
Good Times (1972) Celebrate! (1980) State Of Affairs (1996)
Wild And Peaceful (1973) Something Special (1981) Kool Jazz (1997)
Light Of Worlds (1974) As One (1982) Gangland (2001)
Spirit Of The Boogie (1975) In The Heart (1983) The Hits : Reloaded (2004)
Behind The Eyes (1976) Twice As Kool (1983) (compilation) Still Kool (2007)
Love & Understanding (1976) Emergency (1984) Kool & The Gang: Live at Montreux (2010)

 


10/06/2014
0 Poster un commentaire

Ces blogs de Musique pourraient vous intéresser